Librairie l'Arbousier : 20 ans d'échanges et de rencontres, en librairie à Oraison et sur internet quand vous voulez où vous voulez.

Soyez informés, abonnez-vous à la newsletter au bas de cette page ou consultez notre page Facebook.

Plus d'informations ? Contactez-nous au 04.92.78.61.08 ou par mail : librairielarbousier@orange.fr

 

En voyage avec Victor Segalen

Albin Michel

7,90

Toute sa vie, François Cheng a été habité par l'errance orientale de Victor Segalen (1878-1919), symétrique de son propre exil occidental. C'est même le cycle chinois de l'oeuvre de Segalen - tout comme lui poète, romancier et critique d'art - qui lui a d'abord permis de revisiter de façon imaginaire une Chine trop tôt quittée, et que Segalen, lui, avait été un des premiers à connaître dans toute sa profondeur et sa diversité.
En trois textes et un poème, augmentés dans cette édition de poche d'un texte écrit pour le centenaire de la mort de Segalen, François Cheng exprime l'intime proximité qui le lie à ce frère spirituel. L'un comme l'autre n'ont que faire du tourisme culturel, la surface ne les intéresse pas : ils sont allés voir « ailleurs » pour mieux voir au-dedans - non pour se fuir mais pour se chercher. Les deux poètes « exotes », selon l'expression de Victor Segalen, nous invitent ainsi à une démarche d'élévation où chaque culture épouse l'autre dans sa meilleure part.


14,00

Dans Autour du cairn, Alexandre Chollier multiplie les points de vue. Il mêle analyse et références anthropologiques, philosophiques et sociologiques et propose un large éventail de références issues de ses recherches. Rythmé par les dessins de Marc De Bernardis – un ami peintre amoureux de montagne à l’origine de son intérêt pour le cairn, Autour du cairn convoque des lieux, des récits et des voix de poètes, d’anthropologues, de philosophes – pour faire entendre la « parole des pierres ». Édouard Glissant, Jean Giono, Maurice Chappaz ou Roger Caillois sont invités à nourrir cette réflexion. Mais aussi Nicolas Bouvier, qui écrivait : « Je ne pars jamais des mots pour aller aux choses, toujours l’inverse. »
Si la figure du cairn se fait à l’occasion silhouette, ses noms ne manquent pas d’indiquer l’essentiel et de dessiner un monde où l’humain et le non-humain deviennent solidaires l’un de l’autre. Des noms dès lors à la présence vive : galgal, clapier, montjoie, monticule, murger, tumulus, castelet, champignon, garof, segnavia, ometto, uomo di sasso, mound, Steinmann, Steinberg, Steinpyramide, Wegweiser, radjma, kerkour, kalacha, nishan, chaps, chorten, stûpa, laptse, obo, apacheta, innunguaq, inuksuk…
Dans le cairn rien n’est isolé, ni mot, ni chose, ni être, ni lieu. Indicateur d’une géographie concrète, le cairn dit le monde tel qu’il est.
Dans l’Himalaya, les Alpes et en Laponie, sur les sentiers des anciens pays celtes et chez les Indiens d’Amérique, il indique une frontière, borne le chemin, marque le passage d’un col, une tombe ou un lieu de chasse. Les passants – bergers, nomades, randonneurs ou voyageurs – y ajoutent une pierre, prenant le risque de l’écroulement ; œuvre collective en constante transformation, le cairn résiste au passage du temps justement parce qu’il est fragile, toujours changeant et reconstruit.


23,00

Aller par les rues, au milieu de visages inconnus, de parlers inintelligibles ; et quelquefois, au détour d'une avenue, réinventer soudain les «dômes d'albâtre», les «terrasses étincelantes» de Wordsworth, ou les «splendides villes» de Rimbaud : un piéton inlassable, toujours à nos côtés, prolonge l'ancestrale aventure des nomades qui, au spectacle de ces architectures dressées sur l'horizon, croyaient l'Au-delà mis au bout de leur route. Les pages qui suivent sont habitées par le regard d'un tel marcheur. Qu'importe le but ! De la désinvolture du âneur à l'inquiétude du piéton égaré en passant par la souveraine indifférence de l'homme pressé, chacun chemine dans l'énigme des choses, des êtres et de sa propre chimère. Chacun construit, à force de déplacements et selon les facettes d'un œil d'insecte, cette grande gure de la contingence moderne qu'est une ville. De la déambulation en littérature. Frontispice de Gérard Titus-Carmel.


9,40

De Marseille au Liban, d'Istanbul à Bagdad, de Bombay à Bénarès, en bateau, à pied, en voiture, Charles peu à peu se rapproche de Katmandou, le haut lieu de la drogue et des hippies. Sa route est jalonnée d'aventures extraordinaires. A Beyrouth, il s'associe à des trafiquants d'armes, il participe dans les montagnes du Liban à la récolte du hachisch. A Koweit, il dirige un night-club. Au Népal, il devient pendant quelque temps le médecin et le chirurgien des paysans des contreforts de l'Himalaya. C'est enfin l'épisode de Katmandou et l'évocation saisissante de l'univers des drogués : l'opium et le hachisch qui font « planer », le « flash » de la première piqûre, le « grand voyage » du L.S.D. Jamais peut-être un homme, sauvé in extremis, n'était allé aussi loin et n'avait pu revenir pour dire ce qui se passe là-bas.


11,20

Depuis son arrivée en Algérie en mai 1897, à l'âge de vingt ans, et jusqu'à sa mort en 1904, Isabelle Eberhardt n'a cessé d'accomplir, avec audace, son magnifique rêve d'aventure et d'écriture. Ce livre regroupe les meilleurs textes narratifs de cette femme exceptionnelle (journaux, écrits intimes, reportages) et les éclaire par le récit de ses voyages et de sa vie.