Librairie l'Arbousier : 20 ans d'échanges et de rencontres, en librairie à Oraison et sur internet quand vous voulez où vous voulez.

Soyez informés, abonnez-vous à la newsletter au bas de cette page ou consultez notre page Facebook.

Plus d'informations ? Contactez-nous au 04.92.78.61.08 ou par mail : librairielarbousier@orange.fr

 

Nos nouveautés de la décade du 1er juillet

Littérature

Nouvelles

Mercure de France

14,80

Une mère inconnue qui ressemble à Liz Taylor, un père tendrement aimé qui se prend pour Musset, un amant marié qui joue avec un revolver, un autre qui apparaît le jour de la mort de Beckett, des amies en Allemagne, en Corse, en Angleterre, dont parfois le souvenir a presque disparu, et un Je tantôt féminin, tantôt masculin, vulnérable ou assassin, apparaissent tour à tour, comme on abat des cartes, dans ce nouveau jeu d'Anne Serre placé sous le signe de Lewis Carroll. Un autoportrait en trente-trois facettes.


Winchester, 1932. Violet Speedwell, dactylo de trente-huit ans, fait partie de ces millions de femmes restées célibataires depuis que la guerre a décimé toute une génération de fiancés potentiels. «Femme excédentaire», voilà l’étiquette qu’elle ne se résigne pas à porter, à une époque où la vie des femmes est strictement régentée. En quittant une mère acariâtre, Violet espérait prendre son envol, mais son maigre salaire lui permet peu de plaisirs et son célibat lui attire plus de mépris que d’amis. Le jour où elle assiste à un curieux office à la cathédrale, elle est loin de se douter que c’est au sein d’un cercle de brodeuses en apparence austère – fondé par la véritable Louisa Pesel – qu’elle trouvera le soutien et la créativité qui lui manquent. En se liant d’amitié avec l’audacieuse Gilda, Violet découvre aussi que la cathédrale abrite un tout autre cercle, masculin cette fois, dont Arthur, sonneur de cloches, semble disposé à lui dévoiler les coulisses. À la radio, on annonce l’arrivée d’un certain Hitler à la tête de l’Allemagne.


8,50

Un accident de chasse, le procès, la prison. De retour au village, Simon doit affronter les regards, il faut être « endurant comme un âne pour vivre avec eux ». Alors Simon accepte une tâche qu'on ne souhaiterait même pas au diable : une coupe de bois dans l'endroit le plus reculé et hostile de la région. Combat de l'homme avec la nature, ce texte est une histoire de solitude et de fureur dans une langue âpre et brûlante.


16,00

Dans des villages espagnols des années 30, trop isolés pour qu'un instituteur y soit nommé, les maîtres d'école étaient recrutés par des villageois au moment des foires. Ils avaient un salaire mais prenaient leurs repas chez les habitants qui les recevaient à tour de rôle. On les appelait catapote, « pique-au-pot ». La Nuit féroce se déroule à cette époque, dans un de ces villages au nom étrange. Le maître d'école est invité à partager une table dans une des maisons du lieu. Mais le terrible meurtre d'une jeune fille fige cette scène et libère la brutalité qui sous-tend ce bourg perdu lorsqu'un groupe d'hommes part à la chasse au meurtrier. Deux innocents fuient, bientôt persécutés par la colère aveugle.
Un mal profond, enraciné dans le passé, irréfutable et impassible, gouverne le temps et l'espace dans ce conte noir et métaphysique aux résonances de tragédie grecque.


Et autres histoires

Viviane Hamy

7,90

« De une heure de l'après-midi jusqu'à six heures et demie du matin, j'ai travaillé sans aucun répit. J'ai fini par établir que dans son égarement notre confrère, au cours de sa traduction, s'était approprié au détriment de l'original anglais, illégalement et sans y être autorisé : 1 579 251 livres sterling, 177 bagues en or, 947 colliers de perles, 181 montres de gousset, 309 paires de boucles d'oreilles, 435 valises, sans parler des propriétés, forêts et pâturages, châteaux ducaux et baronniaux, et autres menues bricoles, mouchoirs, cure-dents et clochettes, dont l'énumération serait longue et peut-être inutile.
Où les avait-il mis, ces biens mobiliers et immobiliers, qui n'existaient tout de même que sur le papier, dans l'empire de l'imagination, et quel était son but en les volant ? »
Célèbre notamment pour ses romans — Alouette, Anna la douce et Le Cerf-volant d'or, tous parus aux Éditions Viviane Hamy — Dezsö Kosztolányi est un auteur majeur des lettres hongroises du xxe siècle, qui maîtrise aussi à la perfection l'art difficile de la nouvelle.
Ce recueil, brillant d'intelligence et à l'humour pince-sans-rire, en est la preuve irréfutable. Page après page, on découvre aussi un goût du fantastique insoupçonné...
« Ces nouvelles : humour noir ? Je dirai plutôt gris. En tous cas, efficace. » Charlie Hebdo