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Rentrée littéraire 2021

Littérature

20,00

Oh, cet étrange choeur qu'on forme tous ensemble sans le savoir.


20,00

- Pourquoi tu écris ? - Parce que je ne parle pas. - Ce n'est pas vrai. - C'est pour ça aussi que j'écris, parce que ce n'est pas vrai. En Uruguay, à la fin des années 1960 et au début des années 1970, j'ai appris à donner à mon silence la forme qu'il a aujourd'hui : une forme littéraire. C'étaient des années de fièvre et de sang, celles où les pires dictatures que l'Amérique latine ait connues se mettaient en place. Cette terre, je l'ai perdue, comme j'ai perdu ma langue maternelle. Ce qui demeure, ce à quoi voudraient rendre hommage ces pages, c'est à cette autre patrie qui nous appartient à tous parce qu'elle ne sera jamais à personne - l'enfance.


Mercure de France

15,00

Je ne pouvais plus échapper à mon histoire, sa vérité que j'avais trop longtemps différée. J'avais attendu non pas le bon moment, mais que ce ne soit plus le moment. Peine perdue. La mienne était toujours là, silencieuse, sans aucune douleur, elle exigeait d'être dite. J'ai espéré un déclenchement involontaire qui viendrait de cette peur surmontée d'elle-même. La peur n'est pas partie mais les mots sont revenus. En 2005, la narratrice a dix-neuf ans quand elle est victime d'un viol dans une forêt. Plainte, enquête, dépositions, interrogatoires : faute d'indices probants et de piste tangible, l'affaire est classée sans suite. Douze ans après les faits, à la faveur d'autres enquêtes, un suspect est identifié : cette fois, il y aura bien un procès.Depuis, la narratrice a continué à vivre et à aimer : elle est mère d'une petite fille et attend un deuxième enfant.Aujourd'hui, en se penchant sur son passé, elle comprend qu'elle tient enfin la possibilité de dépasser cette histoire et d'être en paix avec elle-mêmeElsa Fottorino livre ici un roman sobre et bouleversant, intime et universel, qui dit sans fard le quotidien des victimes et la complexité de leurs sentiments.


7,40

"Il ne faut rien regretter parce qu'il faut bien que ça se termine, ce faux-semblant qu'est l'enfance, il faut bien que les masques soient retirés, les imposteurs démasqués, les abcès crevés, il faut bien en finir avec les belles paroles, les bons sentiments, les rêves doucereux, il faut bien, un jour, arracher à coups de dents sa place au monde." Loup, dix-sept ans, est désemparé depuis que sa soeur a fui le domicile familial. Quand un drame s'abat sur leur famille, tous tentent de renouer un lien abîmé. De quelle solitude, de quelle culpabilité enfouie leur vient cette difficulté à l'amour ?


Roman

Éditions Gallmeister

10,60

1895. Le vice règne en maître à Denver, minée par la pauvreté et la violence. Une poignée d’orphelins s’est réfugiée dans une usine désaffectée. À leur tête, Cora les protège farouchement du haut de ses quinze ans, avec l’aide de Sam, un an de moins, éperdument amoureux d’elle. Sam est le seul qui sache lire : c’est ainsi qu’il devient l’interprète de Goodnight, un géant défiguré et muet, homme de main d’un gangster local. Expéditions punitives, lynchages et explosions précipitent l’adolescent dans l’univers honni des adultes, qui le fascine et le repousse à la fois. Au point de dynamiter son enfance, et de l’éloigner insidieusement de Cora.