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Les nouveautés de la rentrée hiver 2021

Littérature

7,70

« Mon répondeur est vide, pas de message, personne à qui répondre.
Que ceux qui m’appellent et me demandent s’ils me dérangent, sachent une fois pour toutes : on me dérange quand on ne m’appelle pas.
Hier j’ai eu trois coups de fil.
À 12 h 32, on voulait me vendre une cuisine.
À 15 h 11, c’était la mairie qui m’appelait, à cause de la canicule, pour savoir si tout allait bien.
À 16 h 03, c’était une erreur. »

Avec son humour et sa douce mélancolie, Jean-Louis Fournier signe un récit sensible et espiègle sur la solitude.

Jean-Louis Fournier se soigne par l’humour, les traits d’esprit, la provocation hilarante énoncée d’une voix douce et posée avec, dans le regard, la lueur amusée du tendre dynamiteur. Jean-Claude Raspiengeas, La Croix.


Roman

Points

6,80

" Un émouvant tombeau de papier à ce père tant désiré. " L'Express
Le 19 septembre 2018, dans un documentaire sur la police de Vichy, Régis Jauffret aperçoit son père au pied de son immeuble marseillais. Les mains liées, terrorisé, il est arrêté par deux agents de la Gestapo. Cet événement de 1943, personne n'en a connaissance, pas même son épouse Madeleine rencontrée après-guerre. En outre, de notoriété familiale, il n'était ni résistant, ni collabo. À travers l'enfance du fils, la recherche de l'origine de ces images d'archives bouleversantes, c'est bien la vie du père, Alfred, qui se déploie. Une renaissance.
Né en 1955, Régis Jauffret est écrivain. Lauréat du prix Femina 2005 et du prix Goncourt de la nouvelle 2018, il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont La Ballade de Rikers Island, Bravo et Cannibale, disponibles chez Points.


" La parole s'incarne, elle habite et traverse les corps. "
Le Monde
" Reda se lève et marche d'une extrémité à l'autre de la chambre.
Reda
tu vas le payer, je vais te buter moi sale pédé, tu m'as insulté de voleur, je vais te faire la gueule pédale.
Édouard, voix intérieure
voilà pourquoi. Il désire et il déteste son désir. Maintenant il veut se justifier de ce qu'il a fait avec toi. Il veut te faire payer son désir. Il veut se faire croire que ce n'était pas parce qu'il te désirait que vous avez fait tout ce que vous avez fait mais que ce n'était qu'une stratégie pour faire ce qu'il te fait maintenant, que vous n'avez pas fait l'amour mais qu'il te volait déjà. "
Né en 1992, Édouard Louis est écrivain. Ses premiers romans, disponibles chez Points, ont été traduits dans une trentaine de langues. Au cœur de la violence, adaptation théâtrale d'Histoire de la violence, est le fruit de la collaboration entre l'auteur et le metteur en scène allemand Thomas Ostermeier.


22,90

Notre monde touche à sa fin. Dans le sillage d'une apocalypse biologique, l'évolution des espèces s'est brutalement arrêtée, et les États-Unis sont désormais sous la coupe d'un gouvernement religieux et totalitaire qui impose aux femmes enceintes de se signaler. C'est dans ce contexte que Cedar Hawk Songmaker, une jeune Indienne adoptée à la naissance par un couple de Blancs de Minneapolis, apprend qu'elle attend un enfant. Déterminée à protéger son bébé coûte que coûte, elle se lance dans une fuite éperdue, espérant trouver un lieu sûr où se réfugier. Se sachant menacée, elle se lance dans une fuite éperdue, déterminée à protéger son bébé coûte que coûte.

Renouvelant de manière saisissante  l'univers de l'auteure de LaRose et Dans le silence du vent, le nouveau roman de Louise Erdrich nous entraîne bien au-delà de la fiction, dans un futur effrayant où les notions de liberté et de procréation sont des armes politiques. En écho à La Servante écarlate de Margaret Atwood, ce récit aux allures de fable orwellienne nous rappelle la puissance de l'imagination, clé d'interprétation d'un réel qui nous dépasse.


20,90

Clémence a trente ans lorsque, mue par l’énergie du désespoir, elle parvient à s’extraire d’une relation toxique. Trois ans pendant lesquels elle a couru après l’amour vrai, trois ans pendant lesquels elle n’a cessé de s’éteindre.
Aujourd’hui, elle vit recluse, sans amis, sans famille, sans travail, dans une petite maison fissurée dont le jardin s’apparente à une jungle.
Comment faire pour ne pas tomber et résister minute après minute à la tentation de faire marche arrière  ?

Sandrine Collette nous offre un roman viscéral sur l’obsession, servi par l’écriture brute et tendue qui la distingue.

« Après le succès colossal de Et toujours les Forêts, un portrait de femme vibrant, haletant, très réussi. » Augustin Trapenard -  Boomerang, France Inter

« Foudroyant d’intensité et d’émotion ! » Bernard Lehut -  Les livres ont la parole, RTL

« Sandrine Collette est un écrivain qui ne lâche jamais sa proie, et sa proie, c’est le lecteur. » Le Figaro

« Sandrine Collette brosse le portrait bouleversant d'une femme brûlée au fer rouge. » Le Monde des Livres

« Porté par un sens du récit des plus cinématographiques, le nouveau roman de l'auteure de  "Et toujours les Forêts" brosse avec autant d'énergie que d'efficacité le portrait d'une femme à bout de souffle, courant après elle-même. » Madame Figaro

« Il y a quelque chose d’animal, de bestial, dans l’écriture puissante de Sandrine Collette, qui nous arrache à nous-mêmes, nous happe dès les premières lignes et ne nous lâche plus.(…) Elle signe un roman fort, sombre comme la forêt où l’on court à perdre haleine. Un hymne à la résistance qui nous donne de la force à toutes. » Femme Actuelle

« Un livre glaçant, révoltant, nécessaire, qui témoigne de ce qu’il faut de courage pour se reconstruire. » Le Parisien Week End