Discours sur l'universalité de la Francophonie

L'institution, très controversée, des Prix littéraires a pris aujourd'hui la palce qu'occupaient, dans la vie intellectuelle du XVIIIe siècle, les Concours littéraires, où des candidats souvent promis à la gloire s'expliquaient loyalement sur un sujet imposé.Pour en célébrer l'un des plus renommés, celui qui, il y a deux siècles exactement, avait révélé Rivarol pour son Discours sur l'Universalité de Langue française, l'idée est venue à Charles Hélou, Homme d'état, humaniste et pionnier de la Francophonie, de mettre au concours dans les mêmes conditions qu'au XVIIIe siècle, une question sur la légitimité des ambitions universelles de la Francophonie. L'Agence de Coopération Culturelle et Technique, organisation intergouvernementale où se trouvent la quasi-totalité des pays ayant en commun l'usage du français l'a adopté avec enthousiasme et a organisé le Concours.De tous les coins du monde, y compris de pays non francophones, quatre-vingts contributions sont parvenues au Jury que présidait Charles Hélou et qui groupait d'illustres personnalité des mondes des lettres, des arts et de la politique, dont L.S. Senghor, de l'Académie française.Ce livre donne les textes des deux lauréats, suivis de quelques extraits des meilleures contributions non primées.Les lauréats d'aujourd'hui suivront-ils les traces des Rousseau et Rivarol qui les ont précédés sur la voie de pareils honneurs?(4e de couverture)