- EAN13
- 9782362191787
- ISBN
- 978-2-36219-178-7
- Éditeur
- Lieux dits
- Date de publication
- 28/06/2019
- Collection
- CAHIER DU PATRI
- Nombre de pages
- 408
- Dimensions
- 26,9 x 21,2 x 3,2 cm
- Poids
- 1702 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La Ferme et le territoire en Haute Provence
Marceline Brunet, Laurent Del Rosso, Alexeï Laurent
Lieux dits
Cahier Du Patri
Offres
-
34.00
Ce livre raconte l’histoire d’un territoire rural, celui des communes de Provence-Alpes-Verdon, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Dans cette zone de montagne, au fort relief très contraignant, alternent hivers rigoureux et étés torrides, fortes précipitations et périodes de sécheresse. L’étude retrace comment les hommes s’y sont implantés au fil des siècles : villages perchés du haut Moyen Âge (comme Demandolx, Sausses, Saint-Benoît...) puis lent processus de déperchement à la fin du Moyen Âge. Si les villages ont concentré la majorité de l’habitat, nombre de fermes sont « éclatées » : maison dans le village, dépendances agricoles disséminées sur les terres exploitées ou regroupées en hameaux spécialisés.
Des générations de paysans ont ainsi peu à peu aménagé le territoire pour assurer leur subsistance dans ce milieu difficile, asséchant des marais, dressant des kilomètres de murets de pierres sèches, conquérant des terres lointaines. La nature des cultures a elle aussi laissé des traces inédites, comme les ruchers-placards, et façonné des paysages ponctués d’oliviers, de pruniers ou de châtaigniers, avant que l ‘élevage ovin ne devienne la principale et souvent unique activité agricole.
De nombreux exemples individuels donnent un aperçu très précis, parfois inattendu, des exploitations paysannes des années 1830. Enfin, l’architecture agricole est détaillée, des grandes fermes seigneuriales servant de villégiature, comme la Bastide du Prévôt, aux fermes alpines d’Allos, en passant par les cabanes d’estive et les divers bâtiments agricoles disséminés et omniprésents dans les cultures.
Des générations de paysans ont ainsi peu à peu aménagé le territoire pour assurer leur subsistance dans ce milieu difficile, asséchant des marais, dressant des kilomètres de murets de pierres sèches, conquérant des terres lointaines. La nature des cultures a elle aussi laissé des traces inédites, comme les ruchers-placards, et façonné des paysages ponctués d’oliviers, de pruniers ou de châtaigniers, avant que l ‘élevage ovin ne devienne la principale et souvent unique activité agricole.
De nombreux exemples individuels donnent un aperçu très précis, parfois inattendu, des exploitations paysannes des années 1830. Enfin, l’architecture agricole est détaillée, des grandes fermes seigneuriales servant de villégiature, comme la Bastide du Prévôt, aux fermes alpines d’Allos, en passant par les cabanes d’estive et les divers bâtiments agricoles disséminés et omniprésents dans les cultures.
S'identifier pour envoyer des commentaires.