- EAN13
- 9782930601403
- ISBN
- 978-2-930601-40-3
- Éditeur
- Zones Sensibles
- Date de publication
- 09/2019
- Nombre de pages
- 135
- Dimensions
- 21,1 x 13,6 x 1,2 cm
- Poids
- 245 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- italien
- Fiches UNIMARC
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Promenades au pays de l'écriture
De Armando Petrucci
Traduit par Jacques Dalarun
Préface de Attilio Bartoli Langeli
Zones Sensibles
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16.00
Bien que reconnu internationalement comme l’un des meilleurs spécialistes de la paléographie et des écritures, Armando Petrucci reste méconnu du lectorat français, en dehors de quelques articles scientifiques parus dans des revues spécialisées, et malgré la traduction français de l’un de ses livres, Jeux de lettres, Formes et usages de l´inscription en Italie, 11e-20e siècle (Ehess, 1993).
Promenades au pays de l’écriture vient combler un manque certain. L’édition italienne de ouvrage s’inscrivait initialement dans une collection de livres (« Première leçon de… ») dont l’objectif est d’offrir à un lectorat «grand public» comme des «introductions» à diverses disciplines. Armando Petrucci a donc composé l’ouvrage portant sur la paléographie et les écritures, en respectant le principe de cette collection : un texte lisible par tous, sans notes de bas de pages, avec quelques illustrations. Petrucci y fait montre de son immense érudition, traversant les espaces et les millénaires, sans jamais être pédant et avec un respect particulier pour ceux qui, pour diverses raisons, n’écrivent ou ne lisent pas (ou si peu)…
Comme l’écrit le médiéviste Sylvain Piron, « à partir des années 1960, alors qu’il enseignait à l’école spéciale pour bibliothécaires et archivistes de l’université de Rome, Armando Petrucci a été l’un des acteurs d’une révolution copernicienne dans l’approche des manuscrits médiévaux. Au lieu d’une description statique des lettres, l’examen paléographique se donnait pour but de reconstituer le mouvement de l’instrument d’écriture et le geste de la main qui le porte. Petrucci a conduit cette restitution vivante de l’acte d’écrire un pas plus loin, en considérant la production des diverses traces graphiques comme autant d’activités sociales. La paléographie débouchait ainsi sur une histoire des pratiques de l’écrit. Relayées par différentes voies, ces propositions ont été la source de l’un des renouvellements les plus féconds de l’histoire médiévale et, plus largement, de l’histoire des textes. L’un de leurs principaux bénéfices a été de donner de la chair à l’histoire des textes : l’étude des œuvres est désormais inséparable de la prise en compte d’une série d’opérations d’écriture, copie, lecture, conservation, annotation et destruction des manuscrits.» Le travail d’Armando Petrucci ira ensuite bien au-delà du seul Moyen Age, comme le montre ce livre, où il est tour à tour question de l’écriture cunéiforme, des graffittis romains antiques, de l’arrivée de l’imprimerie, des mises en pages tabulaires de la Bible, de la naissance des autographes et des cartes postales, des Lettres de Cicéron, des palimpestes en tout genre, etc., autant de promenades dans l’espace et le temps courant plusieurs millénaires et plusieurs milliers de kilomètre,
L’édition française est précédée d’une préface d’Attilio Bartoli Langeli, lui-même grand paléographe et ancien disciple/collègue de Petrucci, préface qui remettra en perspective l’œuvre immense de l’auteur et l’importance de cet ouvrage pour qui s’intéresse à l’écriture, aux conditions sociales qui la sous-tend et, dans le fond, à l’histoire des idées..
Promenades au pays de l’écriture vient combler un manque certain. L’édition italienne de ouvrage s’inscrivait initialement dans une collection de livres (« Première leçon de… ») dont l’objectif est d’offrir à un lectorat «grand public» comme des «introductions» à diverses disciplines. Armando Petrucci a donc composé l’ouvrage portant sur la paléographie et les écritures, en respectant le principe de cette collection : un texte lisible par tous, sans notes de bas de pages, avec quelques illustrations. Petrucci y fait montre de son immense érudition, traversant les espaces et les millénaires, sans jamais être pédant et avec un respect particulier pour ceux qui, pour diverses raisons, n’écrivent ou ne lisent pas (ou si peu)…
Comme l’écrit le médiéviste Sylvain Piron, « à partir des années 1960, alors qu’il enseignait à l’école spéciale pour bibliothécaires et archivistes de l’université de Rome, Armando Petrucci a été l’un des acteurs d’une révolution copernicienne dans l’approche des manuscrits médiévaux. Au lieu d’une description statique des lettres, l’examen paléographique se donnait pour but de reconstituer le mouvement de l’instrument d’écriture et le geste de la main qui le porte. Petrucci a conduit cette restitution vivante de l’acte d’écrire un pas plus loin, en considérant la production des diverses traces graphiques comme autant d’activités sociales. La paléographie débouchait ainsi sur une histoire des pratiques de l’écrit. Relayées par différentes voies, ces propositions ont été la source de l’un des renouvellements les plus féconds de l’histoire médiévale et, plus largement, de l’histoire des textes. L’un de leurs principaux bénéfices a été de donner de la chair à l’histoire des textes : l’étude des œuvres est désormais inséparable de la prise en compte d’une série d’opérations d’écriture, copie, lecture, conservation, annotation et destruction des manuscrits.» Le travail d’Armando Petrucci ira ensuite bien au-delà du seul Moyen Age, comme le montre ce livre, où il est tour à tour question de l’écriture cunéiforme, des graffittis romains antiques, de l’arrivée de l’imprimerie, des mises en pages tabulaires de la Bible, de la naissance des autographes et des cartes postales, des Lettres de Cicéron, des palimpestes en tout genre, etc., autant de promenades dans l’espace et le temps courant plusieurs millénaires et plusieurs milliers de kilomètre,
L’édition française est précédée d’une préface d’Attilio Bartoli Langeli, lui-même grand paléographe et ancien disciple/collègue de Petrucci, préface qui remettra en perspective l’œuvre immense de l’auteur et l’importance de cet ouvrage pour qui s’intéresse à l’écriture, aux conditions sociales qui la sous-tend et, dans le fond, à l’histoire des idées..
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