- EAN13
- 9791030415131
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 06/01/2022
- Collection
- Petite collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Court Traité du langage et des choses
Tiré du Tchouang-Tseu
Jean François BILLETER
Éditions Allia
Petite collection
Autre version disponible
Le Tchouang-tseu, l'ouvrage que l'on appelle ainsi parce qu'on en attribue la
paternité à un certain Tchouang-tseu, mort vers l'an 280 avant notre ère, n'a
pris la forme que nous lui connaissons que des siècles plus tard et n'a pas de
véritable unité, mais contient les textes les plus étonnants que nous ayons de
l'Antiquité chinoise. Le Court Traité, conservé dans son chapitre 2 et dont on
ne connaît pas l'auteur, offre du sujet humain et de son rapport au langage,
aux choses et à la réalité une vision qui mérite à plusieurs titres notre
attention. Elle est fulgurante. Elle est d'une extraordinaire lucidité. Elle
coïncide, dans son principe, avec celle d'Héraclite, dont J.F.Billeter
reconstitue la pensée dans un ouvrage qui paraît en même temps, aux éditions
Allia également : Héraclite, le sujet. Un intérêt supplémentaire tient au fait
que la vision du Court traité est restée incomprise en Chine comme celle
d'Héraclite en Europe. Cela fournit un point de vue critique sur l'une et
l'autre tradition et permet d'envisager leur dépassement par une véritable
connaissance du sujet. Après avoir été professeur d'études chinoises à Genève,
Jean François Billeter a quitté l'Université pour se consacrer à ses propres
travaux. Dans ses études sur certains textes remarquables de Tchouang-tseu,
philosophe du IIIe siècle avant notre ère, et sur l'art chinois de l'écriture,
autrement dit la calligraphie, il allie la plus grande rigueur sinologique au
souci constant de se faire comprendre des lecteurs non sinologues, à la fois
par la clarté de l'expression et par la richesse des références à des éléments
de l'héritage occidental, ou simplement à l'expérience commune.
paternité à un certain Tchouang-tseu, mort vers l'an 280 avant notre ère, n'a
pris la forme que nous lui connaissons que des siècles plus tard et n'a pas de
véritable unité, mais contient les textes les plus étonnants que nous ayons de
l'Antiquité chinoise. Le Court Traité, conservé dans son chapitre 2 et dont on
ne connaît pas l'auteur, offre du sujet humain et de son rapport au langage,
aux choses et à la réalité une vision qui mérite à plusieurs titres notre
attention. Elle est fulgurante. Elle est d'une extraordinaire lucidité. Elle
coïncide, dans son principe, avec celle d'Héraclite, dont J.F.Billeter
reconstitue la pensée dans un ouvrage qui paraît en même temps, aux éditions
Allia également : Héraclite, le sujet. Un intérêt supplémentaire tient au fait
que la vision du Court traité est restée incomprise en Chine comme celle
d'Héraclite en Europe. Cela fournit un point de vue critique sur l'une et
l'autre tradition et permet d'envisager leur dépassement par une véritable
connaissance du sujet. Après avoir été professeur d'études chinoises à Genève,
Jean François Billeter a quitté l'Université pour se consacrer à ses propres
travaux. Dans ses études sur certains textes remarquables de Tchouang-tseu,
philosophe du IIIe siècle avant notre ère, et sur l'art chinois de l'écriture,
autrement dit la calligraphie, il allie la plus grande rigueur sinologique au
souci constant de se faire comprendre des lecteurs non sinologues, à la fois
par la clarté de l'expression et par la richesse des références à des éléments
de l'héritage occidental, ou simplement à l'expérience commune.
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