- EAN13
- 9782366345315
- Éditeur
- Editions des Régionalismes
- Date de publication
- 22/12/2016
- Collection
- Poutchic
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Publié en revue en 1897, puis en livre en 1901, le Sang de la Sirène, est une
des nouvelles les plus célèbres d’Anatole Le Braz. Lors d’un voyage à Ouessant
pour y recueillir les légendes de l’île, l’auteur découvre celle qui se
rapporte aux Sirènes : douze vierges belles comme des anges mais perverses
comme des démons, qui avaient leur résidence d’été dans l’île. Un pêcheur
ouessantin en attrapa une dans ses filets et elle en fit le roi de la mer :
les vagues lui apportaient les poissons et les épaves, les vents et les
courants lui obéissaient, mais la malédiction des sirènes s’abattit sur lui et
se poursuit encore sur tous ses descendants. Et un vestige en serait la
fameuse et singulière cérémonie de proella (du breton bro et ella :
rapatriement au pays) qui consiste à remplacer le corps disparu du naufragé
par une croix de cire lors des cérémonies de funérailles... Toujours à mi-
chemin entre fiction et légende, entre modernité et tradition, voici Le Sang
de la Sirène.
Anatole Le Braz, né à Saint-Servais (Côtes d’Armor), en 1859 ; professeur de
lettres au lycée de Quimper ; collecteur infatigable de chansons, contes et
traditions populaires ; auteur de nombreux ouvrages sur le sujet : La Légende
de la Mort, Contes du Vent et de la Nuit, Le Gardien du Phare, Au Pays des
pardons, etc. Professeur à l’université de Rennes (1901-1924). Il s’éteint à
Menton en 1926.
des nouvelles les plus célèbres d’Anatole Le Braz. Lors d’un voyage à Ouessant
pour y recueillir les légendes de l’île, l’auteur découvre celle qui se
rapporte aux Sirènes : douze vierges belles comme des anges mais perverses
comme des démons, qui avaient leur résidence d’été dans l’île. Un pêcheur
ouessantin en attrapa une dans ses filets et elle en fit le roi de la mer :
les vagues lui apportaient les poissons et les épaves, les vents et les
courants lui obéissaient, mais la malédiction des sirènes s’abattit sur lui et
se poursuit encore sur tous ses descendants. Et un vestige en serait la
fameuse et singulière cérémonie de proella (du breton bro et ella :
rapatriement au pays) qui consiste à remplacer le corps disparu du naufragé
par une croix de cire lors des cérémonies de funérailles... Toujours à mi-
chemin entre fiction et légende, entre modernité et tradition, voici Le Sang
de la Sirène.
Anatole Le Braz, né à Saint-Servais (Côtes d’Armor), en 1859 ; professeur de
lettres au lycée de Quimper ; collecteur infatigable de chansons, contes et
traditions populaires ; auteur de nombreux ouvrages sur le sujet : La Légende
de la Mort, Contes du Vent et de la Nuit, Le Gardien du Phare, Au Pays des
pardons, etc. Professeur à l’université de Rennes (1901-1924). Il s’éteint à
Menton en 1926.
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