- EAN13
- 9782253094272
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 30/01/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Édition enrichie (Introduction, notes, commentaires sur l'œuvre, chronologie
et bibliographie)
C’est dans les Halles centrales de Paris récemment construites par Baltard que
Zola situe le troisième épisode des Rougon-Macquart. Après « la course aux
millions » décrite dans La curée, ce sera la fête breughelienne du Ventre de
Paris, tourbillonnante et bigarrée, ses amoncellements de victuailles, ses
flamboiements de couleurs, ses odeurs puissantes de fermes, de jardins et de
marées.
Florent, arrêté par erreur après le coup d’Etat du 2 décembre 1851, s’est
évadé du bagne de Cayenne au bout de sept ans
d’épreuves. Il retrouve à Paris son demi-frère qui, marié à la belle Lisa
Macquart, fait prospérer l’opulente charcuterie Quenu Gradelle. Mais la place
de Florent est-elle à leurs côtés ? A-t-il renoncé à ses rêves de justice ?
Car si l’Empire a su procurer au
« ventre boutiquier, au ventre de l’honnête moyenne… le consentement large et
solide de la bête broyant le foin au râtelier », il n’a guère contenté les
affamés. Et la grande kermesse flamande va réveiller bientôt l’éternel
affrontement des Maigres et des Gras.
Nulle part peut-être, mieux que dans Le Ventre de Paris, n’éclate ce don
épique qui s’appuie sur le réel pour le déborder bientôt et le transfigurer
dans une lumière nouvelle. […] Pour la première fois ici, un écrivain a
discerné et pris en charge la beauté du paysage urbain moderne. Balzac l’avait
pressentie, Baudelaire l’avait exaltée, mais c’est Emile Zola qui en a compris
la vraie force et qui, avant tout autre, l’a placée au cœur d’un univers
romanesque, lui donnant enfin ses lettres de noblesse littéraire.
Robert Abirached.
Introduction de Robert Abirached.
Commentaires et notes de Philippe Hamon et Marie-France Azéma.
et bibliographie)
C’est dans les Halles centrales de Paris récemment construites par Baltard que
Zola situe le troisième épisode des Rougon-Macquart. Après « la course aux
millions » décrite dans La curée, ce sera la fête breughelienne du Ventre de
Paris, tourbillonnante et bigarrée, ses amoncellements de victuailles, ses
flamboiements de couleurs, ses odeurs puissantes de fermes, de jardins et de
marées.
Florent, arrêté par erreur après le coup d’Etat du 2 décembre 1851, s’est
évadé du bagne de Cayenne au bout de sept ans
d’épreuves. Il retrouve à Paris son demi-frère qui, marié à la belle Lisa
Macquart, fait prospérer l’opulente charcuterie Quenu Gradelle. Mais la place
de Florent est-elle à leurs côtés ? A-t-il renoncé à ses rêves de justice ?
Car si l’Empire a su procurer au
« ventre boutiquier, au ventre de l’honnête moyenne… le consentement large et
solide de la bête broyant le foin au râtelier », il n’a guère contenté les
affamés. Et la grande kermesse flamande va réveiller bientôt l’éternel
affrontement des Maigres et des Gras.
Nulle part peut-être, mieux que dans Le Ventre de Paris, n’éclate ce don
épique qui s’appuie sur le réel pour le déborder bientôt et le transfigurer
dans une lumière nouvelle. […] Pour la première fois ici, un écrivain a
discerné et pris en charge la beauté du paysage urbain moderne. Balzac l’avait
pressentie, Baudelaire l’avait exaltée, mais c’est Emile Zola qui en a compris
la vraie force et qui, avant tout autre, l’a placée au cœur d’un univers
romanesque, lui donnant enfin ses lettres de noblesse littéraire.
Robert Abirached.
Introduction de Robert Abirached.
Commentaires et notes de Philippe Hamon et Marie-France Azéma.
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