- EAN13
- 9782130818946
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 18/09/2019
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
Né de la première guerre mondiale, élaboré dans la seconde par des survivants
de l’extermination, le témoignage littéraire des violences politiques de masse
est aujourd'hui un genre international majeur. De la Russie à la Chine, en
passant par le Rwanda, l’Amérique latine, l’Algérie et le Cambodge, le
témoignage va au rebours des conceptions cyniques ou décoratives de l’art par
son ambition éthique et son exigence de vérité. Il bouleverse les catégories
de la philosophie du langage et de la critique littéraire : les faits
deviennent inséparables des valeurs, la stylisation de la recherche de la
vérité. Le témoignage littéraire dépasse la mission éducative du « devoir de
mémoire » et contribue à faire évoluer la notion de littérature mondiale
autour de valeurs fondamentales liées aux Droits de l’homme. Toutefois, de
faux témoignages et des romans historiques complaisants occupent également le
devant de la scène. En prenant notamment appui sur les œuvres de Primo Levi,
et celles d’auteurs qui estiment qu’après la mort des témoins, la fiction
romanesque l’emporte sur l’histoire, François Rastier interroge la «
déconstruction » de l’histoire et de la littérature.
de l’extermination, le témoignage littéraire des violences politiques de masse
est aujourd'hui un genre international majeur. De la Russie à la Chine, en
passant par le Rwanda, l’Amérique latine, l’Algérie et le Cambodge, le
témoignage va au rebours des conceptions cyniques ou décoratives de l’art par
son ambition éthique et son exigence de vérité. Il bouleverse les catégories
de la philosophie du langage et de la critique littéraire : les faits
deviennent inséparables des valeurs, la stylisation de la recherche de la
vérité. Le témoignage littéraire dépasse la mission éducative du « devoir de
mémoire » et contribue à faire évoluer la notion de littérature mondiale
autour de valeurs fondamentales liées aux Droits de l’homme. Toutefois, de
faux témoignages et des romans historiques complaisants occupent également le
devant de la scène. En prenant notamment appui sur les œuvres de Primo Levi,
et celles d’auteurs qui estiment qu’après la mort des témoins, la fiction
romanesque l’emporte sur l’histoire, François Rastier interroge la «
déconstruction » de l’histoire et de la littérature.
S'identifier pour envoyer des commentaires.