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Nos nouveautés de la semaine du 12 juin 2020

Littérature

En octobre 1974, Georges Perec s'est installé pendant trois jours consécutifs place Saint-Sulpice à Paris. À différents moments de la journée, il a noté ce qu'il voyait : les événements ordinaires de la rue, les gens, véhicules, animaux, nuages et le passage du temps. Des listes. Les faits insignifiants du quotidien. Rien, ou presque rien. Les mille petits détails inaperçus qui font la vie d'une grande cité – d'un quartier dans une grande cité. Les innombrables variations imperceptibles du temps, de la lumière, du décor, du vivant. Autobus, chiens, passants, touristes. Ce texte magistral dans l'oeuvre de Perec figure à présent au rang des classiques.


Volume 2

Éditions Gallmeister

13,00

1866. De retour à Tara, ravagée par la guerre, Scarlett O’Hara n’a que peu de moyens pour subvenir aux besoins de ses proches, y compris Ashley dont elle reste secrètement amoureuse. Acculée, elle retourne à Atlanta où elle recroise Rhett Butler, toujours persuadé qu’ils sont faits l’un pour l’autre. La laissera-t-il lui échapper cette fois ? Comment regarder de l’avant quand la vie n’est que décombres ? Et que peut la morale d’autrefois face à l’argent d’aujourd’hui ? Scarlett devra faire des choix, et chacun de ses pas, aussi risqué soit-il, la mènera vers l’indépendance.



Couronné par le prix Pulitzer, immortalisé à l’écran avec les inoubliables Vivien Leigh et Clark Gable, best-seller absolu, Autant en emporte le vent est une fresque intemporelle sur l’amour et la guerre.


22,00

Ils sont jeunes, islandais, pétris d’idéaux, poètes en devenir, fêtards et amateurs de Bob Dylan. Haraldur et Jonni prennent la route. Leur voyage doit les mener jusqu’en Inde, en passant par Rome et les îles grecques. Ils commencent par se faire embaucher dans les montagnes norvégiennes, et squattent chaque fin de semaine à Oslo, où la bière est en vente libre. En cet été 1978, les dernières utopies sont encore bien vivantes, mais peut-être plus pour longtemps. Haraldur écrit ses premiers textes… et tombe amoureux d’Inga.
Roman initiatique, Un été norvégien brosse le portrait d’une Beat Generation nordique en pleine désillusion. Reste la littérature, et l’amour !


13,00

C'est la fin des gardes-frontières et des contrôles de passeports, un immense espoir pour un pays minuscule : le 21 décembre 2007, à minuit, la Lituanie intègre enfin l'espace Schengen. Comme beaucoup de leurs compatriotes, trois couples se lancent dans la grande aventure européenne. Ingrida et Klaudijus tentent leur chance à Londres. Barbora et Andrius à Paris. Et si Renata et Vitas restent dans leur petite ferme, eux aussi espèrent voir souffler jusqu'à l'Est le vent du changement. Mais l'Europe peut-elle tenir ses promesses de liberté et d'union? Estampillés étrangers, bousculés par des habitudes et des langues nouvelles, ces jeunes Lituaniens verront l'eldorado s'éloigner de jour en jour. Mais pour Kukutis, un vieux sage qui traverses l'Europe à pied, "peu importe la ville où l'on veut atterrir, c'est le voyage lui-même qui est la vie". Dans ce roman tour à tour drôle, tendre et mélancolique, Kourkov donne un visage à tous les désenchantés du rêve européen.


18,00

Le néoréalisme italien traduisait les anachronismes et les paradoxes d'un pays en gestation, chloroformé par vingt années de dictature, et soudain réveillé par les horreurs de la guerre. Telle est l'optique dans laquelle se situe La mer ne baigne pas Naples. Paru en 1953, ce livre révélait la personnalité marquante d'un nouvel auteur. Or, encore aujourd'hui, ce document sur Naples, qui a valeur de témoignage littéraire, n'a rien perdu de sa force et de son originalité. Deux nouvelles et trois «reportages» composent le recueil. Le naturalisme des deux nouvelles se prolonge avec les descriptions goyesques de « L'or de Forcella » et de « La ville involontaire », ainsi qu'avec la visite du royaume des morts que constitue « Le silence de la raison ». Dans ce dernier texte, l'évocation des intellectuels napolitains, dont l'autrice partagea la jeunesse et les enthousiasmes à la fin de la guerre, se mêle au déchirement des illusions perdues et à la lucidité implacable du jugement. Le regard d'Anna Maria Ortese envoûte, et à travers celui-ci c'est la ferveur d'une intelligence et l'authenticité d'une vision qui s'imposent.