Librairie l'Arbousier : 20 ans d'échanges et de rencontres, en librairie à Oraison et sur internet quand vous voulez où vous voulez.

Soyez informés, abonnez-vous à la newsletter au bas de cette page ou consultez notre page Facebook.

Plus d'informations ? Contactez-nous au 04.92.78.61.08 ou par mail : librairielarbousier@orange.fr

 

Nos nouveautés de la semaine du 5 juin 2020

Littérature

9,70

Dans une petite ville australienne, Miki, dix-sept ans, vit coupée du monde avec son frère. Lorsqu’elle fait la connaissance de Leon, qui partage sa passion pour la nature, un monde nouveau s’ouvre à elle. Leurs promenades en forêt seront une révélation pour Miki et lui permettront de trouver le courage de s’émanciper.
Aux côtés de la jeune fille et du garde forestier de l’inoubliable Mémoire des embruns, Karen Viggers nous fait pénétrer au cœur des forêts d’eucalyptus et des majestueuses montagnes de Tasmanie, signant une ode à la nature et à son pouvoir de guérison.

Un roman initiatique vibrant. Télé 7 jours.

Un séduisant manifeste pour la liberté des êtres et des bêtes. Le Monde des livres.

Traduit de l’anglais (Australie) par Aude Carlier.


8,90

1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisée à l'idée que l'on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa. Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s'exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière. Mais elle doit affronter une autre guerre entre les murs de ce réfectoire : considérée comme « l'étrangère », Rosa, qui vient de Berlin, est en butte à l'hostilité des autres goûteuses. Pourtant, la réalité est la même pour toutes : consentir à leur rôle, c'est à la fois vouloir survivre et accepter l'idée de mourir.

Inspiré de l'histoire vraie de Margot Wölk, La Goûteuse d’Hitler a été couronné en Italie par le prestigieux prix Campiello.

Un roman d’une puissance incomparable. Le Figaro.

Magnifique portrait de femme, ce roman fort se lit d’une traite. Le Parisien.

Un livre captivant, humain et sensible. Inoubliable. Version Femina.


Roman

Albin Michel

19,90

Une effrontée qui se donne le droit d'être elle-même.
Une amoureuse qui consent à toutes ses contradictions.
Une frondeuse assez sage pour être imprudente.
Une Française.


Collectif

Herne


Iconographie commentée

Gallimard

Joseph Kessel - mais on dit "Jef" - a vécu ses enquêtes comme des romans et donné à ses reportages la vie qui anime la fiction. Ses avions ont quelque chose des navires de la poésie épique. Les pays qu'il a traversés, de l'Irlande désunie à l'Afghanistan déchiré, sont des "théâtres d'opérations". Mais ce qui le captive, derrière l'aventure, c'est l'aventure intérieure, le roman intime de chaque homme. Reporter, romancier, chez lui c'est tout un : même faculté d'émerveillement, même compréhension sans jugement, même quête de fraternité. Quant à son propre roman intime, il fut en partie masqué par la légende. Ce qui manque le moins, ce sont les portraits du romancier en héros de roman, en Russe de cabaret pleurant d'émotion aux chants tziganes ou brisant son verre d'un coup de dents. L'essentiel est que les clichés ne fassent pas oublier la réalité plus contrastée de l'homme, que certains témoins laissent entrevoir. Ainsi de René Guetta qui évoque en 1938 son "vieux copain Jef", "silhouette d'armoire à glace" et "regard plein de désespérance" . Désespéré, Kessel ? Hanté par une forme de culpabilité, en tout cas, et à coup sûr marqué par les drames familiaux. C'est donc à un homme libre - mais libre dans la mesure où il a lui-même choisi les chaînes qu'il a portées -, pressé, excessif, intimidant, sincère, fraternel, aussi tourmenté que le siècle dans lequel il vécut, que Gilles Heuré rend ici toute sa complexité.