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  • Conseillé par
    15 août 2012

    Israël

    Que voici un récit et une prose torturés... Le Prix Médicis m'avait attiré, mais je n'ai pas trouvé mon bonheur dans ce long roman.

    Le récit commence dans un hopital pendant la Guerre des 6 jours - et si on ne connait pas l'histoire d'Israël, on est déjà perdu. 3 enfants sont en isolement, et, à mon avis, dans le noir total, ce n'est pas très clair. Ils discutent, mais leur conversation n'est pas fluide, s'arrête brusquement, repart sur un autre sujet : difficile à suivre.

    Je poursuis, mais la narration est tout aussi alambiquée. Je ne parviens pas à entrer dans l'histoire ni dans la musique de l'auteur.

    A la page 150, après un essai de lecture en survol, j'abdique.

    http://motamots.canalblog.com/archives/2012/07/08/24416999.html


  • Conseillé par
    19 octobre 2011

    Un beau roman, un peu trop indigeste...

    L'histoire commence dans un hôpital déserté. Seuls Ora, Ilan, Avram et une infirmière arabe qui passe ses nuits à pleurer, se trouvent à l'intérieur. Ils ne se sont jamais vus mais ne tarderont pas à devenir inséparables. Une belle amitié se noue sur fond de guerre Israëlo-Palestinienne.

    Nous retrouvons ensuite Ora,une trentaine d'années plus tard. Elle est séparée d'Ilan, le père de ses enfants et Ofer, un de ses fils, part pour la guerre. Commence alors un périple dans le seul but (apparent) d'éviter les messagers qui lui apprendront que son fils est mort. Car ils vont venir, elle le sait...

    Elle part alors avec Avram sur les routes de Galilée...

    A travers l'histoire et la géographie d'Israël, nous suivons une mère qui se bat pour garder les liens avec ceux qu'elle aime, qui s'interroge sur le sens de la vie, et met ainsi en reflief les grands sujets de notre siècle : la maternité, l'amitié, la guerre Israëlo-Palestinienne, la mort...

    C'est un roman ambitieux que nous propose David Grossman, cependant, sa densité m'a effrayé et je n'ai pas pris autant de plaisir que je ne le pensais... Certains passages m'ont semblé inutiles et m'ont vite ennuyée... Dommage...


  • Conseillé par (Libraire)
    16 août 2011

    Evénement !

    La publication d’un nouveau livre de David Grossman est un événement.
    Celui-ci est de tous le plus intimement lié à la vie de l’écrivain et à l’histoire de son pays. Il y travaillait encore quand son fils Uri mourut pendant la deuxième guerre du Liban. A la question qu’il posait à son ami Amos Oz, « Pourrai-je maintenant sauver ce livre ? », celui-ci répondit « C’est ce livre qui te sauvera ».

    Dans ce roman, il raconte la fuite d’une femme dont le fils, Ofer, après avoir terminé son service militaire, décide de se porter volontaire pour une opération militaire dangereuse. Envahie d’une terrible prémonition, Ora fuit parce qu’elle ne veut pas être chez elle quand on viendra frapper à sa porte pour lui annoncer sa mort. Elle pense ainsi le protéger. Elle part pour une randonnée qui durera autant que l’absence d’Ofer.

    Dans ce long voyage à pied jusqu’au nord d’Israël, elle n’est pas seule. Avram, son amour de jeunesse et probablement le seul amour de sa vie, l’accompagne. Ils ne se sont pas vus depuis longtemps et, loin de toute source d’information, dans la nature sauvage de la Galilée, où les craintes, les angoisses, le soupçon, s’atténuent, ils vont se retrouver peu à peu. Ora dit à cet étrange compagnon la vie de celui qui est leur enfant et qu’il n’a jamais voulu connaître. Avram, brisé par la guerre et la torture subie plus de vingt ans auparavant, ouvre son cœur et accepte d’écouter.

    Quarante ans de l’histoire d’Israël dans les yeux d’un étrange triangle amoureux, d’une famille éclatée, d’une femme émouvante, à fleur de peau, dont toute l’énergie est concentrée dans l’effort de maintenir des liens qui échapperaient à la brutalité et au chaos. Et comme une promesse, Ora parvient à apprivoiser une jeune chienne sauvage rencontrée sur le chemin.