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    27 septembre 2018

    Justice, réseaux sociaux

    Troisième roman de cet auteur qui ausculte cette fois le fonctionnement d’une enquête judiciaire.

    Claire a failli être enlevée devant un supermarché alors qu’elle était enfant. Son père, qui a voulu s’interposer en est mort. Le policier chargé de l’enquête a juré de retrouver le coupable.

    Gustavo vit avec sa femme et ses deux enfants une vie de cadre sans incident jusqu’au jour où la police vient l’arrêter et perquisitionner chez lui.

    Tout accuse ce père de famille apparemment sans histoire.

    L’auteur fait doucement monter la pression, fatigue Gustavo, joue avec le temps, jusqu’à ce que sa femme entre en scène.

    Mais dans les dernières pages, retournement de situation avec un certain # qui inonde les réseaux sociaux, sans oublier une chaîne d’information qui veut faire du buzz.

    Triste constat que dresse l’auteur où le quidam peut être broyé et par la justice qui prend son temps et par la vindicte populaire qui va à la vitesse d’un tweet.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du fils aîné de la famille, Martin, seul face à son téléphone portable.

    Une citation :

    Les héros ne sont plus ceux qui agissent, mais ceux qui peuvent revendiquer le statut de victime. (p.214)

    https://alexmotamots.fr/est-ce-ainsi-que-les-hommes-jugent-mathieu-menegaux/