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Daniel C.

Loin du front, la guerre de tous, 1914-1918

Privat

Conseillé par (Libraire)
1 mai 2020

Vivre la guerre dans les Hautes-Alpes est un ouvrage collectif réalisé par chercheurs amateurs et passionnés qui ont constitué un groupe depuis environ trois ans.
L'ouvrage est une monographie départementale sur la Grande Guerre vue et vécue par ses habitants. Cette démarche est pour l'instant unique en France.
Nous avons travaillé principalement à partir de sources conservées aux archives départementales, tout en s'appuyant sur les ouvrages universitaires de référence.
Le livre est constitué de 18 articles regroupés en trois grandes parties.
La montée au front se consacre à l'entrée en guerre et au vécu des soldats haut-alpins dans les premiers mois de la guerre.
Tenir à l'arrière constitue le cœur de l'ouvrage. Cette deuxième partie souligne l'impact de la guerre pour les civils du département, avec ses conséquences économiques et sociales mais aussi l'arrivée des victimes de la guerre dans les Hautes-Alpes, qu'ils soient des soldats, blessés ou malades évacués du front, ou des civils réfugiés en provenance des territoires français occupés ou de pays alliés comme la Serbie.
Se souvenir permet enfin de mesurer les conséquences du conflit en étudiant le développement du mouvement des Anciens combattants, mais aussi l'érection des monuments aux morts, le retour des corps et la comptabilité des Morts pour la France.
Ce travail n'est toutefois pas exhaustif. Il reste de nombreux thèmes à traiter comme l'attitude des Haut-alpins émigrés (notamment aux États-Unis) ou encore les relations entre le département et l'Italie.

Fabien Jeannier et Pierre Spitalier

Conseillé par (Libraire)
1 mai 2020

Dans la droite ligne de "La fiancée des corbeaux", René Frégni devient le chroniqueur de la Haute-Provence, de Marseille en épurant la forme du journal. Il arrache de l'oubli les vies de quelques personnes qu'il a croisé le temps de deux saisons, détenu de prison, libraire et même un chat, son chat ! Il parle de lui et de la vie qui passe, sans pathos, avec plaisir et générosité.

Conseillé par (Libraire)
1 mai 2020

Dans la droite ligne de "La fiancée des corbeaux", René Frégni devient le chroniqueur de la Haute-Provence, de Marseille en épurant la forme du journal. Il arrache de l'oubli les vies de quelques personnes qu'il a croisé le temps de deux saisons, détenu de prison, libraire et même un chat, son chat ! Il parle de lui et de la vie qui passe, sans pathos, avec plaisir et générosité.

Conseillé par (Libraire)
30 avril 2020

Le seul, le vrai.

C'est le nôtre, celui de Forcalquier et des Basses-Alpes. D'ollioules à la place Beauvau, c'est qui le plus beau !

Conseillé par (Libraire)
30 avril 2020

Histoire d'un livre, Le petit bois qu'aimait Gérard


C’est une étincelle… deux ou trois particules de marcassite percutées, arrachées qui enflamment l’amadou, trivialement « une commande » ou « sollicitation » faite à deux amis de l’Arbousier, Youl et Gérard Arseguel associés, à l’occasion de la publication d’un recueil de nouvelles pour le dixième anniversaire du groupement des librairies Initiales, qui sont à l’origine du Petit bois qu’aimait Gérard. Voilà pour la préhistoire, l’histoire est, elle, écrite par Gérard Arseguel, qui, dès la présentation du recueil à la librairie d’Oraison, le 30 mars 2008, évoque la possibilité d’un livre, et donne lecture d’une suite.

On passe des jeux de Pékin à ceux de Londres, c’est une olympiade, le temps qu’il faut, identique à l’antique unité de temps, pour que paraisse, en 2012, avec l’aide et le soutien de Marie-Pierre Parraud la première « suite » de 3 proses ariégeoises, (artisanale) précise l’auteur dans sa dédicace, livret précieux et rare des éditons Larifla ! (20 exemplaires). Faudrait-il attendre la prochaine assemblée pentétérique pour gagner deux ou trois nouvelles de la Pénélope de Thèze, qui éludant les poursuites de ses lecteurs, tisse le long fil de sa prose au mépris de l’impatience de ses contempteurs (des correspondances disent le pourquoi du silence parlant d’un, qui de ce temps, voyage au pays des « ombres », comme Homère justifie l’absence d’Ulysse). Mais non, point d’âge moyen, point de rupture du continuum spatio-temporel, vitesse moderne, 19 octobre ou 19 avril, 3 proses d’un coup, jusqu’à la numéro 24, de plein pied, déjà, dans le contemporain. 24 comme 25 du recueil final des éditons Larifla ! 25 comme 28, aujourd’hui, dans l’édition Mettray.

28 comme 1001 contes, comme pour retarder l’échéance. Mais puisqu’il a été dit précédemment Méfiez-vous des morts ! Les 12 et 13 de l’origine ne sont qu’un et le double 16 (poèmes ariégeois) est devenu un livre à part entière dont il a déjà été question : Autobiographie du bras gauche.

Évidemment, il fallait que ces écrits soient lus par l’auteur et pour qu’ils soient entendus, c’est Suzel Badet qui, en 2015, organisa et dirigea,dans le cadre du studio du Théâtre Durance, l’enregistrement du CD qui porte la voix du poète. Car c’est un poème en prose, 28 rêveries nostalgiques au présent du bord de terre, d’une enfance pendant la guerre, ballotée au gré « de la gestion occulte des affaires » du père entre Toulouse et Saint-Remy, avec pour refuge les étés à Bourrut avec la famille, les mères et Bon-Papa