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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
6 juin 2014

danse, secret de famille

Un beau roman sur deux douloureux secrets de famille (dont je ne vous dirai rien).

Un récit qui alterne entre présent et passé.

La danse omniprésente, comme cherchant à "dire" ce qui est tue au sein de la famille.

Une tempête comme élément dramatique qui vient laver ces lourds secrets, pour un futur plus léger.

Une écriture un peu hachée, tout de même. Mais des phrases belles.

L'auteure a écrit nombres d'autres romans, je vais donc continuer à me régaler.

L'image que je retiendrai :

Celle de la falaise vivante, et de l'autre morte, lieu du dernier drame familial.

Une citation :

"Parce que la danse, c'est ça. C'est toujours ça. Des corps qui se relèvent." (p.136)

17,00
Conseillé par
1 mai 2014

Afrique

Je n'ai pas tenu : au bout de 50 pages, j'ai abandonné.

Le style d'abord : rempli de mots douala, tellement qu'il faut un glossaire en fin d'ouvrage ; des phrases longues et répétitives.

L'histoire ensuite : qui s'emberlificote à l'intérieur même du paragraphe, commençant sur un personnage, se terminant sur un autre.

Ce n'était sans doute pas le bon moment pour moi pour lire ce roman. Je suis complètement passée à côté de "la petite musique" de l'auteure.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/04/30/29539979.html

Conseillé par
1 mai 2014

gymnastique, Roumanie

je ne fais pas partie de la génération de petites filles qui ont vu Nadia Comaneci à Montréal en 1976. Je suis plutôt de la génération de Svetlana Boginskaïa, qui ne souriait guère plus.

Pourtant, le nom de cette gymnaste ne m'est pas inconnue, qui avait fait mentir les panneaux des résultats aux fameux JO. Je me souvenais vaguement de son retour sous les agrès et de son adolescence au milieu des Ceausescu.

Ce roman ne vient pas spécialement éclairer la vie de la championne derrière le rideau de fer.

Ce roman nous parle plutôt de la passion imbertienne (de Imbert Imbert) pour les petites filles pubères aux gestes graciles et qui ne tombent jamais. L'auteure semble en effet expliquer que notre goût pour la gymnastique vient de notre envie morbide de voir la chute spectaculaire.

Ce roman permet également à l'écrivain d'égratigner notre société capitaliste de consommation, tout en nous parlant de la Roumanie communiste.

Au milieu des descriptions des différentes compétitions, on sent véritablement l'admiration de l'auteure pour ces fillettes qui peuvent, d'un coup de pied, toucher le soleil.

L'image que je retiendrai :

Celle d'une petite fille au talent athlétique exceptionnel, qui a su préserver sa part d'ombre et de mystère.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/04/27/29539043.html

Conseillé par
1 mai 2014

catastrophe nucléaire

Un tout petit texte, mais une grande portée. C'est tout le paradoxe de l'auteur qui, à travers les silences des dialogues, nous fait toucher du doigt la perte et l'abandon.

Les personnages qui peuplent le récit ont tous dû abandonner leur maison à Pripiat ou aux alentours, n'emporter qu'un peu de leur vie, si peu. Alors quand Gouri revient, c'est pour venir chercher un symbole de cette vie d'avant.

Au travers des récits des personnages, on découvre le déroulement des jours qui ont suivi la catastrophe. Mais aussi l'organisation de la "zone" depuis, et l'état de santé des petites mains.

Un roman touchant.

L'image que je retiendrai :

Celle de la maison détruite et ensevelie dans un trou, avec la boule de neige de la Tour Eiffel.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/04/25/29524007.html

Delcourt

Conseillé par
1 mai 2014

bande dessinée

J'ai beaucoup aimé la première planche, où un homme enfile une robe..... de magistrat.

En revanche, j'ai touché, avec cette BD, la limite du genre. J'ai trouvé la focalisation sur Paul/Suzanne trop importante. Ses traumatismes de guerre qui ressurgissent en fin de volume m'ont paru plaqués. Pas assez d'intensité dramatique tout au long des planches pour expliquer le geste final.

Ceci dit, le parti-pris du noir et blanc et rouge est intéressant ; l'atmosphère de l'époque bien rendu.

L'image que je retiendrai :

Celle de la bourse que Louise donne à son mari et qui le transforme jusqu'au bout des ongles.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/04/23/29707321.html