Au commencement, il y a Adèle Moineau-Lemeur, qui décide de percer le silence entourant la mort de sa mère, vingt-cinq ans plus tôt. Une mort dans des circonstances peu communes : un élève de dix ans tire dans le dos de son institutrice, en train d'écrire un poème au tableau. Cela semble inconcevable et c'est pourtant ce qui se produisit. Aujourd'hui, ce manque de mère empêche Adèle de s'épanouir dans sa propre existence et elle recherche des témoins de cet ancien drame. Elle contacte Manuel Ferreira, qui fut parmi les élèves présents dans la classe ce jour-là. Mais n'est-ce pas une véritable boîte de Pandore que la jeune femme s'apprête à ouvrir ?
Dans cette histoire à deux voix, celles d'Adèle et de Manuel, la tension est grandissante jusqu'au point final. De roman en roman, Elisa Vix a su affûter une écriture soignée et qui fait mouche, laissant le lecteur sous le choc.

Dans ce roman d'espionnage, nous retrouvons Ernst Grip, un agent de la sûreté suédoise très particulier, rencontré précédemment dans « Mon nom est N ». Cet homme expérimenté et plein de ressources n'hésite jamais à prendre quelques libertés avec la loi lorsque cela est nécessaire ou s'il peut en tirer un profit plus personnel. Cette fois, les services secrets envoient Ernst Grip à Djibouti afin de faire la lumière sur la mort suspecte d'un officier suédois pendant une séance de tir . Mais sa mission pourrait se prolonger puisqu'une famille de ressortissants naviguant non loin de là, dans le golfe d’Aden, est capturée par des pirates somaliens.
Robert Karjel est lieutenant-colonel dans l'armée de l'air suédoise. Ce pilote d'hélicoptère a effectué diverses missions en Afghanistan et en Somalie. Grâce à son expérience en situations extrêmes, l'auteur apporte un éclairage sur les nouvelles formes de guerres, les relations diplomatiques délicates voire souterraines entre les puissances en action ainsi que sur le recrutement de futurs djihadistes dans les pays occidentaux.

1965 : Cinq adolescents de Glasgow, tout à leur rêve de créer un groupe de rock, fuguent en direction de Londres. Cinquante ans plus tard, trois d'entre eux, plus claudiquants que fringuants, se retrouvent pour un ultime voyage sur les traces du passé.
Entre aventure initiatique, petites et grandes tragédies, insouciante folie propre à la jeunesse et quête de rédemption, "Les Fugueurs de Glasgow" constitue sans nul doute le roman le plus émouvant de Peter May.

"Obia" est le nom donné à la magie des Noirs-Marrons, les descendants d'esclaves de Guyane et du Suriname. Protégé par l'Obia, le jeune Clifton Vakansie est tout de même en fâcheuse posture. Soupçonné de meurtre, il est traqué par deux hommes que tout oppose : Le major Marcy, colosse créole à la réputation de tête brûlée, et le brillant capitaine Anato, un descendant des Noirs-Marrons ayant passé son enfance en métropole. Troisième roman de Colin Niel, "Obia" est porté par une intrigue d'une grande virtuosité. C'est un voyage aux multiples facettes, une immersion subtile dans la complexité des peuples de Guyane.

S'il est une journée que Julian Stark aimerait revivre afin de la changer intégralement, ce serait celle du 4 juillet : ce jour-là, sa maison a été entièrement dévastée par les flammes et sa fille, Charlie, a fugué avec son petit-ami, direction une Zone à Défendre située sur l'île d'Oléron. Cela fait plusieurs mois que l'adolescente rêve de rencontrer Vertigo, le leader idéaliste et charismatique d'un groupe d'écologistes déterminés. Mais ce dont Charlie n'a pas conscience, c'est qu'elle entraîne dans cette aventure toute sa famille, vers un dénouement qui défie l'imagination. Un thriller haletant à lire d'urgence !