- EAN13
- 9782373090635
- ISBN
- 978-2-37309-063-5
- Éditeur
- L'Échappée
- Date de publication
- 11/2019
- Séries
- La librairie de Guy Debord
- Nombre de pages
- 528
- Dimensions
- 19 x 13 x 0,1 cm
- Poids
- 1 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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« Poésie, etc. » rassemble un ensemble de citations choisies par Guy Debord, dont les auteurs ne sont parfois aucunement des poètes. Mais elles se caractérisent toutes par un regard lyrique sur l’existence, et une concision qui les font accéder avec plus d’intensité et d’immédiateté au cœur de ce qui nous bouleverse.
L’importance de la poésie et de la littérature dans les lectures de Guy Debord apparaît très tôt et ne se démentira jamais tout au long de son œuvre. On y croisera entre autres, cités ou détournés, Baudelaire, Bossuet, Joyce, Pessoa, Shakespeare, Swift, Ronsard, Apollinaire, Breton, Villon, Éluard, Lautréamont, Cravan... Le recours à ces références donne à son travail de critique sociale une immense force de frappe, car directement et indissolublement lié à ce qui touche le plus intimement l’être humain.
L’utilisation du langage poétique est en effet toujours associé, chez Debord, au projet révolutionnaire qu’il nourrit. Pour lui, cependant, « il ne s’agit pas de mettre la poésie au service de la révolution, mais bien de mettre la révolution au service de la poésie », afin d’en assurer le renouveau, la pénétration dans la vie quotidienne – en un mot : la réalisation –, et d’abolir ainsi la séparation entre la poésie et la vie vécue.
L’importance de la poésie et de la littérature dans les lectures de Guy Debord apparaît très tôt et ne se démentira jamais tout au long de son œuvre. On y croisera entre autres, cités ou détournés, Baudelaire, Bossuet, Joyce, Pessoa, Shakespeare, Swift, Ronsard, Apollinaire, Breton, Villon, Éluard, Lautréamont, Cravan... Le recours à ces références donne à son travail de critique sociale une immense force de frappe, car directement et indissolublement lié à ce qui touche le plus intimement l’être humain.
L’utilisation du langage poétique est en effet toujours associé, chez Debord, au projet révolutionnaire qu’il nourrit. Pour lui, cependant, « il ne s’agit pas de mettre la poésie au service de la révolution, mais bien de mettre la révolution au service de la poésie », afin d’en assurer le renouveau, la pénétration dans la vie quotidienne – en un mot : la réalisation –, et d’abolir ainsi la séparation entre la poésie et la vie vécue.
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