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Il n'y aura pas de sang versé

Maryline Desbiolles

Sabine Wespieser Éditeur

  • Conseillé par (Libraire)
    3 août 2023

    Des parcours d'émancipation féminine menés au pas de charge... De haute lutte ! - Guillaume -


  • Conseillé par (Libraire)
    29 juin 2023

    Enrôlés, nous aussi, dans cette course trépidante, nous vibrons au cœur de cette révolte des "ovalistes" lyonnaises, qui ont montré tant de courage et d'audace.
    Une page de l'Histoire des femmes qui méritait d'être connue, surtout de cette manière !


  • Conseillé par (Libraire)
    14 juin 2023

    Elles sont quatre, elles sont ouvrières dans les ateliers de soierie lyonnais et elles font partie d'une histoire oubliée des mémoires, celle de la première grève des femmes à la fin du XIXème siècle. Il fallait leur donner une histoire, une voix pour revendiquer, mettre des mots qu'elles n'avaient pas, des mots pour relever la tête.
    Un élan se dégage de ce livre, du mouvement coule dans ses pages vibrantes et fiévreuses. Maryline Desbiolles s'affranchit du cadre historique pour faire de ces ouvrières des relayeuses qui vont se passer le flambeau, comme pour redonner de la vivacité à des corps harassés.
    Y a-t-il un monde plus juste derrière la ligne d'arrivée ?


  • Conseillé par (Libraire)
    30 mai 2023

    Éblouissant !

    Entrez dans la course de quatre relayeuses qui participent à la première grève de femmes connue en France. Elle a eu lieu en 1869 à Lyon dans des ateliers à soie. Leur combat nous est raconté dans une langue belle, nerveuse, au rythme d'une course effrénée qui s'achèvera vite mais qui lancera la lutte des ouvrières !


  • Conseillé par (Libraire)
    22 avril 2023

    Lyon 1868, quatre jeunes femmes découvrent la ville où elles vivent et travaillent. Elles sont ovalistes et les ateliers de soieries deviennent leur quotidien, usant leurs yeux et leurs membres. La rage qui s'accumule dans leurs ventres est le point de départ de la première grève menée par des femmes. 1869 est historique, la course est lancée pour les droits des travailleur.euses lyonnais.es. Des questionnements toujours actuels et très inspirants.


  • Conseillé par (Libraire)
    20 avril 2023

    L'histoire se déroule à Lyon en 1868-1869. Debout, douze heures par jour, elles sont quatre "ovalistes" qui tissent et apprêtent le fil de soie sur les bobines des moulins dans un atelier de forme ovale. Elles vivent sur place, au service des machines dans des conditions de vie et de travail misérables, pour un maigre salaire. Clémence Blanc est de Lyon, Marie vient de Savoie, Toia est du Piémont, Rosalie est de la Drôme, toutes sont très jeunes et isolées, elles ne savent ni lire ni écrire, elles portent déjà le poids de leurs vies compliquées, abîmées. Ce sont ces pauvres filles, ces invisibles que le roman va rendre visible, les détachant dans la foule anonyme des grévistes.

    Un an avant la Commune de Lyon, en juin 1869, s'enhardissant, les ovalistes se mettent en grève pour obtenir de meilleurs salaires, gagner 2 francs de l'heure comme leurs camarades masculins, les mouliniers, et non pas 1,40 franc. Elles veulent un lit à soi dans les dortoirs, de meilleures conditions de travail. Environ deux mille femmes s'arrêteront de travailler. Elles s'organisent d'abord aux Brotteaux dans les gros ateliers de tissage. On les verra à la Guillotière, aux Chartreux, sur les pentes de la Croix-Rousse. Elles crient, manifestent, sont dans les rues. La grève va durer, sans qu'elles gagnent.
    À cette époque, Lyon a déjà connu des grèves, les canuts se sont violemment révoltés et le sang a coulé. Cette fois, il ne sera pas versé, non pas parce que les femmes seraient moins violentes que les hommes, mais parce que leur rage est en elles, parce qu'elles sortent de leur isolement, parce qu'elles se mettent en bandes, parce qu'elles cessent d'être invisibles.
    La grève durera avant d'être cassée. Elles auront perdu, mais pas tout. Pour ces femmes grévistes, rien ne sera plus comme avant. Maryline Desbiolles montre ces quatre filles de peu dans une course de relais où elles se passent le témoin, soudées dans la course vers un objectif commun, comme on est dans une grève. Le roman donne des noms à ces invisibles totalement imaginées par l'autrice, il atteste de leur existence. L'écriture est riche, poétique, sinueuse, militante, énervée, rapide, résumant ainsi l'intensité de leur combat.


  • Conseillé par (Libraire)
    1 avril 2023

    Il n'y aura pas de sang versé

    Toia, Clémence, Marie, Rosalie restent longtemps avec nous une fois refermé ce livre à la plume originale et audacieuse.


  • Conseillé par (Libraire)
    15 mars 2023

    Un roman percutant

    Printemps été 1869. Ateliers de soierie lyonnaise. Quatre ouvrières, du Piemont, de la Drôme, de Haute-Savoie, de Lyon. Quatre ovalistes, dont la tâche consiste à garnir les bobines des moulins ovales où l’on donne au fil grège la torsion nécessaire au tissage. Debout, 12 heures par jours, six Jours sur sept. Payées 1 ,40F. Logées – dans des dortoirs envahis de poussière de soie – nourries – de soupe claire. Toia – Rosalie – Marie – Clémence.

    A travers la vie ordinaire de ces quatre jeunes femmes, la condition ouvrière féminine du XIXème siècle est racontée comme une course non pas de fond mais de vitesse, comme l’impose la nécessité de survivre.
    Brève comme la vie d’ouvrières, après une longue ébullition de revendications, de rêves, d’espoir d’un peu de temps à soi - pour soi - pour apprendre par exemple à lire et à écrire. Et pour cela, quelques revendications somme toute pas extravagantes, si ?

    « (…) gagner d’avantage que 1,40 F, gagner 2 F comme les hommes même si c’est impensable, être payées au temps, pas aux pièces, et pas nourries logées comme des domestiques, avoir le droit de s’assoir, prendre plus de pauses, avoir une chambre à soi, ou du moins un lit à soi, travailler dix heures et non douze, avoir un lit et du temps à soi, c’est pas la lune, et c’est la lune à voir la tête des patrons auxquels ces doléances sont présentées le 17 juin 1869, de vive voix, bien sûr de vive voix, ces dames et demoiselles ne savent ni lire ni écrire, ou seulement quelques lettres, quelques mots, pas même leur nom le plus souvent (…) ».

    « Il n’y aura a pas de sang versé », certes mais il n’y aura pas de miracle non plus à l’issue de ce relai à quatre mains et quatre cœurs, parmi la multitude. L’écriture soutenue, haletante, chante une ritournelle du premier combat des femmes. - Estelle


  • Conseillé par
    7 mars 2023

    Un bel hommange

    J'ai terminé ce petit livre - conseillé par Jean Marc du Cadran Lunaire de Mâcon - hier soir veille de manifestation contre les retraites. En arpentant les rues de Lyon aujourd'hui j'ai repensé à ces femmes héroïnes de ce petit livre plein d'humanité et d'inhumanité. Ces femmes qui en 1861 ont aussi arpenté les rues de la Croix Rousse ou de la Guillotière pour un peu plus. Un peu plus de salaire - passer de 1,40 franc à 2 - un peu plus d'égalité - être traitées comme les hommes (déjà à cette époque et ce n'est toujours pas fini), un peu plus de qualité pour les logements (logées souvent au-dessus des machines, elles respiraient les poussières dangereuses jusqu'à la phtisie). Ces femmes exploitées ne sachant pour la plupart ni lire ni écrire mais qui ont décidé ensemble de manifester au péril de leur emploi et de leur vie.
    L'autrice nous propose une allégorie intéressante; la course en relais. Chaque femme fait partie de la course, chaque femme s'aide, chaque femme contribue à ce que le groupe gagne. Ces femmes de rien, ces femmes invisibles, ces femmes qui ne parlent des fois même pas la langue, ces femmes font cœur et peuvent s'élever vers une vie un peu meilleur. Juste un peu. On le sait, la route a été longue et l'est encore pour toutes les revendications des femmes.
    Ce petit livre est un bel hommage à ces femmes de rien qui pendant quelques semaines se sont levées. Il y en a eu d'autres après, beaucoup d'autres et il en faudra encore. Ces femmes de 1861 qui ne savaient pas lire ni écrire, ces femmes souvent enlevées de leur famille par des rabatteurs pour travailler dans des conditions terribles dans les soieries Lyonnaises, ces femmes-là se sont levées en bravant une autorité oppressante. Un bel exemple de courage.


  • Conseillé par (Libraire)
    6 mars 2023

    Pour espérer gagner leur vie, quatre jeunes filles originaires du Piémont, de la Haute Savoie, de la Drome et de Lyon, aux langues différentes, se retrouvent ouvrières de la soie - ovalistes - dans le quartier de la Guillotière à Lyon. Mal logées, peu nourries, elles travaillent dix heures par jour. L'auteure les compare à des relayeuses qui se passeraient le témoin pour aboutir à la première grève connue des femmes en 1869. Presque d'actualité...

    Manon Tezier, libraire Charlemagne La Valette