- EAN13
- 9782204109017
- Éditeur
- Cerf
- Date de publication
- 04/03/2016
- Collection
- Etudes Biblique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Cerf 26,40
Qui ne connaît l’épisode dans lequel Dalila endort le puissant Samson sur son
genou pour lui raser la chevelure
et le livrer sans force à ses ennemis ?
De tous les récits bibliques, c’est sans doute l’un des plus célèbres, voire
l’un des plus érotiques, sans que le
lecteur sache que la scène qui inspira tant de peintres fait référence à un
rituel antique désigné par un terme
intraduisible : le Nazir.
Le Nazir désigne alors le jeune homme « consacré » à Dieu contraint de ne pas
se couper les cheveux. Il
deviendra par la suite un simple voeu que tout homme ou toute femme pourra
prononcer afin d’exprimer sa piété au temple par l’offrande de sacrifices.
Analyser ce rituel permet de mieux saisir l’agencement des textes bibliques
entre eux, d’aborder la religion de ce Dieu biblique sans image et d’approcher
les origines de l’État israélite du Nord pour aller jusqu’au judaïsme du
temple.
Mais surtout, les premiers auteurs chrétiens, ne lisant la Bible qu’en grec,
avaient-ils une connaissance pratique
du rite de Nazir ou ont-ils seulement utilisé ce motif à des fins
hagiographiques ?
Prenant prétexte de cette possible mécompréhension, l’auteur évoque ainsi sous
un nouveau jour les conditions
historiques de séparation des deux religions.
Une exégèse puissante, qui révolutionne le sujet.
Docteur en Sciences religieuses, élève titulaire de l’École biblique et
archéologique de France à Jérusalem, Christophe Lemardelé est chargé de
conférences à l’École pratique des hautes études. Il est chercheur associé au
laboratoire Mondes sémitiques et secrétaire de rédaction de la revue
internationale Semitica et Classica.
genou pour lui raser la chevelure
et le livrer sans force à ses ennemis ?
De tous les récits bibliques, c’est sans doute l’un des plus célèbres, voire
l’un des plus érotiques, sans que le
lecteur sache que la scène qui inspira tant de peintres fait référence à un
rituel antique désigné par un terme
intraduisible : le Nazir.
Le Nazir désigne alors le jeune homme « consacré » à Dieu contraint de ne pas
se couper les cheveux. Il
deviendra par la suite un simple voeu que tout homme ou toute femme pourra
prononcer afin d’exprimer sa piété au temple par l’offrande de sacrifices.
Analyser ce rituel permet de mieux saisir l’agencement des textes bibliques
entre eux, d’aborder la religion de ce Dieu biblique sans image et d’approcher
les origines de l’État israélite du Nord pour aller jusqu’au judaïsme du
temple.
Mais surtout, les premiers auteurs chrétiens, ne lisant la Bible qu’en grec,
avaient-ils une connaissance pratique
du rite de Nazir ou ont-ils seulement utilisé ce motif à des fins
hagiographiques ?
Prenant prétexte de cette possible mécompréhension, l’auteur évoque ainsi sous
un nouveau jour les conditions
historiques de séparation des deux religions.
Une exégèse puissante, qui révolutionne le sujet.
Docteur en Sciences religieuses, élève titulaire de l’École biblique et
archéologique de France à Jérusalem, Christophe Lemardelé est chargé de
conférences à l’École pratique des hautes études. Il est chercheur associé au
laboratoire Mondes sémitiques et secrétaire de rédaction de la revue
internationale Semitica et Classica.
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