- EAN13
- 9782072930751
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 14/10/2021
- Collection
- Les Cahiers de la NRF - André Gide
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Jouer Dantzig sur un match de football
Pierre Drieu la Rochelle
Gallimard
Les Cahiers de la NRF - André Gide
Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 19,00
Ce volume met en lumière l’apprentissage intellectuel du jeune Drieu, puis
retrace en filigrane son parcours et ses fonctions jusqu’à sa mort. Les
carnets de l’étudiant, à Sciences Po et en voyage en Angleterre, apportent un
éclairage nouveau sur Pierre Drieu la Rochelle : d’une étonnante maturité à 16
ans, réfléchissant à l’art, la littérature, la politique et la civilisation
européenne. Il semble avoir déjà tout lu. Drieu évoque entre autres Barrès,
Rousseau, Nietzsche, Disraeli, Schopenhauer, Amiel. Il médite dans des
autoportraits à la troisième personne (« Il se rêvait nouveau B. Constant »)
et, fasciné par les hommes d’action, se confie sur son caractère jugé trop
timoré (il se surnomme « Cœur-de-lièvre »). Puis ce sont les carnets de
caserne et de guerre aux Dardanelles, avec ses missions de sergent (défense
d’un tirailleur sénégalais) mêlées aux réflexions sur la littérature. Plus
tard, dans un carnet d’Argentine (1932), l’on suit ses déplacements et sa
découverte des paysages, puis un carnet « Gilles » (38-39) nous plonge dans
les coulisses de son grand roman. Enfin, les carnets de la guerre de 40 nous
renseignent sur ses préoccupations quotidiennes (la gestion de La NRF, des
noms de prisonniers à libérer, ses rendez-vous, etc.).
retrace en filigrane son parcours et ses fonctions jusqu’à sa mort. Les
carnets de l’étudiant, à Sciences Po et en voyage en Angleterre, apportent un
éclairage nouveau sur Pierre Drieu la Rochelle : d’une étonnante maturité à 16
ans, réfléchissant à l’art, la littérature, la politique et la civilisation
européenne. Il semble avoir déjà tout lu. Drieu évoque entre autres Barrès,
Rousseau, Nietzsche, Disraeli, Schopenhauer, Amiel. Il médite dans des
autoportraits à la troisième personne (« Il se rêvait nouveau B. Constant »)
et, fasciné par les hommes d’action, se confie sur son caractère jugé trop
timoré (il se surnomme « Cœur-de-lièvre »). Puis ce sont les carnets de
caserne et de guerre aux Dardanelles, avec ses missions de sergent (défense
d’un tirailleur sénégalais) mêlées aux réflexions sur la littérature. Plus
tard, dans un carnet d’Argentine (1932), l’on suit ses déplacements et sa
découverte des paysages, puis un carnet « Gilles » (38-39) nous plonge dans
les coulisses de son grand roman. Enfin, les carnets de la guerre de 40 nous
renseignent sur ses préoccupations quotidiennes (la gestion de La NRF, des
noms de prisonniers à libérer, ses rendez-vous, etc.).
S'identifier pour envoyer des commentaires.