- EAN13
- 9782021491883
- Éditeur
- Seuil
- Date de publication
- 16/09/2021
- Collection
- Anthropocène
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Invitation au vivant
Repenser les Lumières à l’âge de l’Anthropocène
Andreas Weber
Seuil
Anthropocène
Autre version disponible
-
Papier - Seuil 21,00
Qu’est-ce que la vie et quel rôle y jouons-nous ? Notre culture héritée des
Lumières, tout comme la biologie conventionnelle, ont jusque récemment évité
de s’intéresser à la vie dans sa puissance créatrice et signifiante. Toutes
deux étaient trop attachées aux catégories de l’individu, de la rationalité et
de la concurrence, et concevaient le monde à travers un réductionnisme passant
à côté de la vie elle-même. Mais que se passe-t-il si on repense les
organismes, y compris les nôtres, comme des corps sensibles autant que
physiques, qui vivent des expériences subjectives et produisent du sens ?
Quels nouveaux chemins sont possibles si, en héritant des Lumières mais en les
vivifiant par un rapport renouvelé à la biosphère, nous sommes attentifs à nos
besoins intérieurs en tant que créatures vivantes ? Quelles relations avons-
nous, ou devrions-nous avoir, avec les puissances d’agir des vivants autres
qu’humains ? Comment produisons-nous ? Pour nos besoins ou pour le marché ?
Comment désintoxiquer la biologie de ses métaphores et cadres de pensée
hérités de l’industrialisme libéral du XIXe siècle ? Une proposition
essentielle pour repenser nos existences terrestres. Andreas Weber a étudié la
biologie marine et la philosophie en Allemagne et aux États-Unis, notamment
sous la direction de Francisco Varela. Docteur en études culturelles, auteur
et journaliste, il a beaucoup écrit dans la tradition de la « Nature Writing
». Chercheur indépendant, il explore la « biopoétique » et les conceptions de
la vie comme signification, issues des recherches les plus récentes en
biologie.
*[5e]: Cinquième
Lumières, tout comme la biologie conventionnelle, ont jusque récemment évité
de s’intéresser à la vie dans sa puissance créatrice et signifiante. Toutes
deux étaient trop attachées aux catégories de l’individu, de la rationalité et
de la concurrence, et concevaient le monde à travers un réductionnisme passant
à côté de la vie elle-même. Mais que se passe-t-il si on repense les
organismes, y compris les nôtres, comme des corps sensibles autant que
physiques, qui vivent des expériences subjectives et produisent du sens ?
Quels nouveaux chemins sont possibles si, en héritant des Lumières mais en les
vivifiant par un rapport renouvelé à la biosphère, nous sommes attentifs à nos
besoins intérieurs en tant que créatures vivantes ? Quelles relations avons-
nous, ou devrions-nous avoir, avec les puissances d’agir des vivants autres
qu’humains ? Comment produisons-nous ? Pour nos besoins ou pour le marché ?
Comment désintoxiquer la biologie de ses métaphores et cadres de pensée
hérités de l’industrialisme libéral du XIXe siècle ? Une proposition
essentielle pour repenser nos existences terrestres. Andreas Weber a étudié la
biologie marine et la philosophie en Allemagne et aux États-Unis, notamment
sous la direction de Francisco Varela. Docteur en études culturelles, auteur
et journaliste, il a beaucoup écrit dans la tradition de la « Nature Writing
». Chercheur indépendant, il explore la « biopoétique » et les conceptions de
la vie comme signification, issues des recherches les plus récentes en
biologie.
*[5e]: Cinquième
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